On vous répond : impacts environnementaux
1 juillet 2017
Je suis contre tout ce qui peut se faire en resine et autre produit hyper
polluant et difficilement voir impossible a recycler.
Notre composite est biodégradable à 80% et dès que nous en aurons les moyens financiers, ce sera à quasi 100% avec l’utilisation des molécules polymériques (phénolique) du pin des Landes dans le greffage covalent avec l’hélium.
De plus, l’énergie utilisé pour la mise en œuvres est équivalente à celle utilisée par deux perceuses électriques (incomparable avec celle nécessaire pour produire l’aluminium par exemple, sans parler des pollutions bauxite/ alumine).
Les fibres sont du carbone et du liège 100% biodégradables et l’aramide pour les renforts, non biodégradables actuellement. Cette fibre est en toute petite quantité mais nous n’excluons pas de parvenir à s’en affranchir.
Ceci est pour le produit mais notre projet ne s’arrête pas là. Nous proposons plutôt que le bateau fait avec ce composite soit tellement léger qu’un moteur électrique de 450 watts suffise à transporter 4 personnes au lieu d’un moteur pétaradant de 25 cv. Nous avons décidé que le bateau serait construit là où on l’utilise plutôt que de lui faire faire le tour du monde avant de le livrer.
L’idée est qu’il réponde à la loi de la demande (ne fabriquer que ce qui est nécessaire et pour durer 25 ans) plutôt que la loi d’aujourd’hui qui est celle de l’offre (fabriquer en très grande quantité des produits à courte durée de vie en comptant sur le prix le plus bas possible pour en inonder le marché, même s’il ne sert à rien).
Enfin nous aimerions que la fabrication de notre produit soit le résultat du travail d’un artisan bien formé dans notre centre de formation et qu’il finisse son ouvrage sous l’œil attentif du client, tous les deux fiers du résultat obtenu ; ou celui d’un passionné bricoleur à qui nous avons prêté les moules, fourni les explications adéquates et vendu un kit.